En tant que directrice de l’Alliance Française de Banjul, Justine Guschlbauer a lancé, en novembre 2022, La Maison des artistes Musa Ngum, une résidence qui accueille des artistes de tous horizons et disciplines. Avant le lancement de l’appel à candidatures pour 2026, elle évoque la création de cette résidence, ses réalisations, son évolution depuis sa création et les enjeux pour son futur.
Depuis novembre 2022, l’Alliance Française de Banjul propose La Maison des artistes Musa Ngum, une résidence qui accueille des artistes de tous horizons et disciplines. Pouvez-vous nous parler de ce projet ?
La Maison des artistes Musa Ngum s’inscrit dans une dynamique de réseaux puisque l’Alliance Française de Banjul dépend directement de l’Ambassade de France au Sénégal et en Gambie. L’idée était de renforcer cette dynamique d’accompagnement des artistes sur la région et de soutenir les artistes francophones en collaborant de manière étroite avec les écosystèmes culturels locaux. Nous avons reçu des artistes pluridisciplinaires de différents horizons, de la danse à la littérature en passant par les arts visuels. La Maison des artistes a ainsi pour objectif de créer une émulation entre des artistes qui sont en résidence, mais aussi de travailler avec des artistes locaux ou bien d’effectuer des résidences croisées. Au mois de juillet, nous avons organisé une résidence avec l’école des Gobelins, qui a proposé à trois jeunes créateurs, une étudiante française, une sénégalaise et un gambien de travailler ensemble autour d’un projet de création de film d’animation. Les résidences croisées sont quelque chose que nous voulons faire de plus en plus entre la France, la Gambie et d’autres créateurs du continent.
ARTICLE COMPLET/INTERVIEW par l’INSTITUT FRANCAIS de Paris (27 août 25)

